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Oser demander de l’aide

Entre 16 et 25 ans, on a plus d’autonomie mais on est encore très dépendant·e des adultes qui nous entourent et des environnements dans lesquels nous évoluons.

On a développé de nombreuses compétences et notre personnalité, mais l’on n’a pas encore toutes les ressources et les capacités pour faire face seul·e aux situations que l’on rencontre.

On a encore besoin de soutien émotionnel, matériel et opérationnel et c’est tout à fait normal.

Être autonome ne signifie pas tout résoudre seul·e

Lorsqu’on devient autonome, on peut avoir tendance à penser qu’il faut tout gérer seul·e. Si cela contribue au sentiment d’auto-efficacité, ça peut aussi amener à ruminer un souci et à entrer dans une spirale négative pour la santé mentale.

Devant un problème qui pèse ou qui dure, ou une situation nouvelle dans laquelle nous ne savons pas comment faire, il est important de ne pas rester seul·e et de chercher du soutien.

La première étape est de confier ses préoccupations à une personne de confiance, comme un·e ami·e ou un·e proche.

Si cela ne suffit pas, il ne faut pas hésiter à rechercher l’aide d’un·e professionnel·le du domaine qui nous interroge.

Demander du soutien est un signe de maturité

Demander de l’aide, c’est un acte responsable, courageux et de grande maturité.

Cela signifie :

  • qu’on compte pour soi-même et qu’on reconnaît qu’on a de la valeur
  • qu’on comprend qu’on ne peut pas tout savoir avant de l’avoir appris et qu’il ne faut pas se juger
  • qu’on reconnaît nos besoins et nos limites
  • qu’on comprend l’importance des autres pour notre propre développement

Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais la preuve d’une réelle maturité. En cherchant du soutien, nous mobilisons nos compétences psychosociales, comme exprimer nos besoins, réguler nos émotions et notre stress, trouver des solutions et faire preuve de créativité.

Dans bien des domaines, demander de l’aide ou du soutien est aussi un droit.